Économies d’énergie en télétravail – La stratégie en 3 étapes pour un chauffage et une aération adéquats
Depuis la pandémie de coronavirus, le télétravail a le vent en poupe. Avec la crise énergétique actuelle, travailler chez soi redevient d’actualité. Les locataires et les propriétaires de logements cherchent des moyens de faire des économies d’énergie dans leur foyer et de réduire les coûts en constante hausse. Une aération adéquate et davantage de lumière naturelle jouent à cet égard un rôle central. Avec une stratégie simple en trois étapes, Velux montre aux consommateurs comment se préparer à cette situation et ce qui est important en télétravail.
Les Suisses sont confrontés à une explosion des prix du chauffage et de l’énergie. Les ménages et les entreprises sont invités à réduire leur consommation d’électricité et d’énergie. Outre les appels à réduire volontairement sa consommation d’électricité, on entend aussi quelques propositions concrètes, comme une déconnexion cyclique, l’interdiction des appareils qui ne sont pas absolument nécessaires ou le retour au télétravail. Ce dernier n’est toutefois efficace que si l’on ne chauffe pas inutilement les pièces inutilisées pendant une période prolongée.
Toutes les personnes qui travaillent à domicile peuvent prendre des mesures plus ou moins poussées pour maîtriser leurs propres coûts d’électricité et de chauffage.
Étape 1 : une aération adéquate
Notre cerveau a besoin d’oxygène pour travailler de manière efficace, un chauffage adéquat va donc de pair avec une aération adéquate. L’idéal est d’ouvrir les fenêtres ou les portes-fenêtres pendant environ dix minutes et trois à quatre fois par jour. Il est conseillé d’ouvrir les fenêtres en même temps, sur différents côtés de l’appartement et à tous les étages. Cette aération de courte durée présente l’avantage de n’entraîner qu’une faible perte de chaleur. Il vaut la peine de prévoir de courtes aérations contrôlées à des heures fixes de la journée en baissant le chauffage pendant ce temps. L’aération constante en basculant les fenêtres doit être évitée. Il est préférable de créer des habitudes, telles que l’aération par à-coups au lever ou pendant les passages à la salle de bain du matin et du soir. Le fait de ne chauffer délibérément que les pièces nécessaires (surtout la nuit) et de garder les portes fermées à l’intérieur aide en outre à limiter la perte de chaleur et à réduire sa consommation de chauffage.
Étape 2 : examiner les conditions de logement existantes et les améliorer avec peu de moyens
Même si aucune transformation complète n’est prévue, il vaut la peine de vérifier l’état des fenêtres et des portes. Avec peu de moyens, il est possible d’étanchéifier les fenêtres et les portes avec des bandes d’étanchéité ou des joints-brosses. L’installation ultérieure de volets roulants est également un investissement raisonnable et permet de réduire les pertes de chaleur pendant la nuit. Lors de journées particulièrement chaudes, les marquisettes en tissu transparent protègent les fenêtres de toit de l’extérieur contre une chaleur trop importante, sans assombrir la pièce. De plus, l’installation de fenêtres dans les combles permet d’absorber jusqu’à trois fois plus de lumière du jour que les fenêtres en façade, apportant ainsi de manière tout à fait naturelle un supplément de chaleur pour la journée. Un effet secondaire appréciable : comme la lumière naturelle reste plus longtemps dans la pièce, la consommation d’électricité diminue automatiquement en raison de la réduction du temps d’utilisation des lampes.
Étape 3 : utiliser le conseil en énergie et développer un concept de rénovation
Pour aborder la question de l’approvisionnement en énergie de manière globale, mieux vaut faire appel à un conseiller en énergie. Des conseillers professionnels en énergie apportent une aide indépendante pour toutes les questions relatives à l’optimisation de l’utilisation d’énergie : du remplacement des fenêtres à vitrage simple par des fenêtres à vitrage multiple, des solutions automatisées Smart Home pour des systèmes de chauffage, de lumière naturelle et de ventilation efficaces sur le plan énergétique, jusqu’à la décision sur la manière de mettre en œuvre un plan de rénovation individuel rentable, y compris le passage des énergies fossiles à un système de chauffage utilisant des énergies renouvelables. Un concept de rénovation approfondi implique également de se pencher sur l’isolation du bâtiment, un facteur décisif de l’efficacité énergétique d’un bâtiment. Daniel Tschudy, expert en architecture et en lumière naturelle chez Velux Suisse, le sait bien : « Une bonne isolation est essentielle pour réduire sa consommation d’énergie. Ainsi, un bâtiment bien isolé consomme jusqu’à un quart d’énergie en moins, voire plus, par rapport à une maison moins bien isolée. » Les fenêtres jouent un rôle très particulier dans les maisons durables. Alors qu’auparavant, les fenêtres étaient généralement un point faible de l’isolation de la maison, elles peuvent aujourd’hui assurer des gains d’énergie passifs grâce à un vitrage adapté, des cadres isolés et une installation correcte. « Les fenêtres orientées vers le sud et bien ajustées peuvent réduire les besoins en chaleur du bâtiment tout au long de l’année et ont un effet positif sur le bilan énergétique. C’est pourquoi il vaut la peine de planifier la lumière naturelle suffisamment tôt lors de la construction ou de la transformation d’un bâtiment », affirme Daniel Tschudy.
Les personnes qui optent pour l’étape 3 doivent investir la somme la plus importante. « Mais une ou deux fenêtres supplémentaires dans les combles apportent aussi beaucoup plus de chaleur en hiver, car elles laissent entrer davantage de lumière naturelle. De plus, la ventilation transversale permet d’alimenter de manière optimale toute une maison ou un appartement en chaleur et en air frais, ce qui permet de faire des économies d’énergie et de ménager le porte-monnaie », explique Daniel Tschudy.